La Mure vers 1900

- Le Breuil
- La place des Casernes
- La rue des Fossés
- Grande Rue
- La rue du Nord
- La Place Auguste Perret
- Le Rondeau
- Vieille église
- Rue des Alpes

LE RONDEAU
la partie sud de la ville


Le plan d'alignement de 1911.
Le Rondeau n'est plus comme en 1886 "un déversoir de plâtras, de détritus de toutes sortes" mais avec le jardin public de part et d'autre du boulevard de la République un lieu agréable "planté d'arbres et de fleurs et clôtures avec grille en fer forgé"

C'est avec le collège, le jardin de ville et la construction de nouvelles voies que commence l'extension de la ville au sud, viendra ensuite la gendarmerie et la ganterie.


Un croquis de Jules Guichardon daté de 1864, fait à Beauregard (Reymond, Capucins).
. La Tour du château n'est pas encore construite, ce sera fait en 1874. L'ancien monastère des Capucins où sont installés le lycée et l'école primaire de garçons. On monte au château par le chemin du Barrioux qui élargi deviendra le boulevard des Ecoles puis, aujourd'hui, la rue Marcel Reymond . A droite de la photo on voit la ferme Goubet qui sera démolie pour tracer l'avenue de la République.



Une peinture non signée et non datée, contemporaine du dessin précédent. Ce tableau a été découvert par Guillaume Benoist lors de la liquidation du magasin Serres. Il était dans un état déplorable mais il a été admirablement restauré (avec la participation financière des Amis du Musée).


Nous avons deux autres croquis du château à cette époque :


Un dessin du marquis André Gairal de Sérézin en 1865



Un dessin de Marcel Reymond sous un angle différent




Une des deux photos les plus anciennes de ce site, avant l'ère Chion-Ducollet entre 1874, la tour nord du château est reconstruite et 1887, le collège n'existe pas encore.
Remarquez la croix du Mitral (1863) en premier plan.



Le collège avec son aile ouest qui ferme les cours, de gauche à droite : préau, salle d'armes, gymnase, préau, cabinets de bain.



Une vue d'artiste : La Mure en 1891 par Charles-Emile Desmoulins. Musée matheysin.

L'artiste a t'il accentué l'aspect champêtre ? Il ne semble pas au vu des différentes cartes postales, le moindre lopin de terre est cultivé, même les flancs de Simon avec sa terre bien pauvre. Il faut dire que cette année là, Le grand annuaire de l'Isère, qui répertorie nominativement les habitants, donne 300 propriétaires agriculteurs pour une population de 3 526 habitants. La profession de mineur n'est pas répertoriée, on a effectivement du mal à voir les terrils de la mine mentionnée par le Patrimoine de l'Isère !



En premier plan le chemin de Péchot.
Après la construction de la gendarmerie et de la Ganterie vers 1904. Chion_Ducollet a signé un accord avec Alphonse Besson pour l'extension future de la ville dans sa propriété de Champ Bruissant


Le même angle de vue, mais 2 ou 3 ans plus tard car on voit la villa de Chion-Ducollet, le premier qui construit dans Champ Bruissant.
A remarquer l'épierrage de la moraine, résultat de plus 1 000 ans de travail. Quelques blocs le long du chemin mais la majorité se retrouve dans les constructions.


Un tableau de Maurice Bretaudeau, La Mure, 1904 : le château, le collège, la gendarmerie...





Vue sur le cours du Rondeau, carte postale des environs de 1900.
Pas de construction entre l'avenue Voltaire et l'Avenue de la République, le jardin public est plus étendu qu'aujourd'hui.




L'accès à Ponsonnas se faisait par le chemin de l'Araignier (rue des Hers) puis le chemin de Peypelat (rue Pétrus Richaud). En 1824, on construit la route départementale La Mure - Ponsonnas -Cognet - Mens, on prolonge la rue des Fossés par le cours du Rondeau et l'on ouvre l'Avenue des Plantations. Les arbres sont plantés en 1830. En 1960 pour l'élargir on supprime une rangée d'arbres. Devenue avenue Voltaire sous Chion-Ducollet en 1888, avenue Maréchal Foch sous le régime de Vichy, elle repris après la guerre son ancien nom d'avenue des Plantations.
(La route actuelle pour Mens avec le pont de Ponsonnas a été ouverte en 1861.)

Le théâtre sera inauguré, sous la municipalité du docteur Ricard, le 27 août 1933 par Joseph Paganon, ministre des travaux publics. L'avenue, aujourd'hui Général de Gaulle, sera ouverte au même moment.

Pour ceux qui veulent en savoir plus :
Guillaume Benoist, Une acquisition des Amis du Musée matheysin, un rare paysage de La Mure, Mémoire d'Obiou N°21, 2016, pp. 97 à 102 et II à VIII.

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